Samstag, November 03, 2007

CHStPO: Kommentar zu Art. 16

Art. 16 Staatsanwaltschaft
1 Die Staatsanwaltschaft ist für die gleichmässige Durchsetzung des staatlichen Strafanspruchs verantwortlich.
2 Sie leitet das Vorverfahren, verfolgt Straftaten im Rahmen der Untersuchung, erhebt gegebenenfalls Anklage und vertritt die Anklage.


Gemäss dem in der CHStPO gewählten Staatsanwaltsmodell II kommt dem Staatsanwalt über das gesamte Strafverfahren gesehen eine vorherrschende Stellung zu. Er leitet das Vorverfahren, erhebt Anklage und vertritt diese vor Gericht. Nachdem zu Beginn des Gesetzgebungsprozesses noch viel gestritten wurde um die Wahl des richtigen Modelles, sind die - vornehmlich aus der Westschweiz stammenden - Kritiker dieses Modelles letztendlich verstummt. Heute kann man sagen, dass die Wahl des Staatsanwaltsmodelles II für die CHStPO einem gesamtschweizerisch breit abgestützten Konsens entspricht.

Einen Vorteil dieses Modelles drückte im Ständerat der ehemalige Staatsanwalt Dick Marty wie folgt aus: "La deuxième réflexion concerne le modèle que l'on a choisi. On veut "un ministère public fort". Je pense que c'est la meilleure solution parmi celles proposées. Lorsqu'on parle d'un ministère public fort, ça ne veut pas dire "trop fort". Et plutôt que "fort", j'aimerais pour ma part dire "un ministère public qui a plus de responsabilités", c'est-à-dire un ministère public plus responsable. Que se passait-il avec le système précédent, que j'ai connu, pour la réforme duquel j'ai lutté, et que l'on a fini par changer au Tessin? C'est que ce partage de responsabilités entre juge d'instruction et procureur conduisait à une certaine déresponsabilisation, alors que maintenant, vous avez un procureur qui est maître et directeur de la procédure dès le premier jour jusqu'à ce qu'il se présente devant le juge. Il ne pourra plus dire - comme on l'a souvent vu et entendu dans les salles de justice: "C'est le juge d'instruction qui a fait cet acte, c'est le juge d'instruction qui a ordonné cette perquisition, qui a reconduit cet interrogatoire." Non! Maintenant, au tribunal, on aura quelqu'un qui répond lui-même de la conduite de l'enquête. Et cela, selon moi, est une garantie importante pour le prévenu et pour le déroulement correct du procès pénal."

In der Tat dürfte es die Qualität des Vorvefahrens tendenziell steigern, wenn derjenige, der die Verantwortung für das Vorverfahren trägt, sich während dessen Verlauf stets gewiss ist, dass er anlässlich der Hauptverhandlung persönlich für seine Arbeit quasi gerade zu stehen hat. In der durchgängigen Verfahrensführung in einer Hand liegt auch ein Effizienzgewinn. Andererseits fehlt das Vieraugenprinzip, welches einen der Vorteile der Strafverfolgungsmodelle mit Untersuchungsrichter darstellt.

Die exklusive Verfahrensführung durch den Staatsanwalt ohne Untersuchungsrichter gibt dem Staatsanwalt auf der anderen Seite sehr viel Macht. Dessen war sich der Gesetzgeber bewusst und hat deshalb einige Kontrollmechanismen eingebaut, welche die Macht des Staatsanwaltes beschränken sollen:

- Art. 18 verpflichtet die Kantone, sog. Zwangsmassnahmegerichte zu schaffen. Dessen Genehmigung unterliegen die Untersuchungs- und Sicherheitshaft, die verdeckten Zwangsmassnahmen (Telefonüberwachung, Einsatz verdeckter Ermittler, Einsatz von technischen Überwachungsgeräten, die Überwachung von Bankbeziehungen) sowie die Anordnung von DNA-Massenanalysen.

- Ausbau der Verteidigungsrechte: gemäss Art. 159 Abs. 1 kann die Verteidigung in jedem Fall auch schon bei polizeilichen Einvernahmen teilnehmen (sog. "Anwalt der ersten Stunde"); Art. 130 regelt die notwendige Verteidigung rel. grosszügig.

- Gemäss Art. 393 können sämtliche Verfügungen und Verfahrenshandlungen der Staatsanwaltschaft, der Polizei und der Übertretungsstrafbehörden mittels Beschwerde angefochten werden. Geltend gemacht werden können Rechtsverletzungen, einschliesslich Überschreitung und Missbrauch des Ermessens und Rechtsverzögerung sowie Rechtsverweigerung und schliesslich auch unvollständige oder unrichtige Sachverhaltsfeststellung und Unangemessenheit.

So gesehen kann man feststellen, dass der Untersuchungsrichter zwar verschwindet, seine Aufgaben künftig aber in die Hände und Veranwtortung der Verteidigung, des Zwangsmassnahmegerichtes und der Beschwerdeinstanz gelegt werden.

1 Comments:

Anonymous Anonym said...

Le CPPS place en effet beaucoup de responsabilités sur les épaules du procureur, et beaucoup de pouvoir entre ses mains.

Il est dommage que le législateur n'ait pas, une fois pour toutes, conféré au procureur ce qui accompagne normalement la responsabilité: l'indépendence. Comme l'illustre le projet de loi sur les autorités pénales de la Confédération présenté par le Département fédéral de justice et police, la Confédération et les cantons pourront malheureusement librement choisir de soumettre le procureur aux directives du Pouvoir exécutif, ce qui ne correspond probablement pas au modèle souhaité par M. Dick Marty, que cite Labeo.

Il aurait été également souhaitable de prévoir plus de garde-fous contre le pouvoir d'un procureur dont la définition même est - ne l'oublions pas - d'être un accusateur. Par exemple, conférer au Tribunal des mesures de contrainte le pouvoir de décerner les mandats de perquisition, prévoir expressément que la défense puisse présenter des preuves (et non seulement "des requêtes", mettre l'accent sur les débats devant le Tribunal de première instance plutôt que sur l'instruction menée par le Procureur.

8:53 AM  

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